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dimanche 17 mai 2015

n° 107 : Mahoraid ; seconde édition (pour moi)
















RESULTATS de l'édition 2015


"5e MAHORAID COLAS A MAYOTTE
Plus de 30 degrés au thermomètre, un taux d’humidité important, un soleil parfois ardent… 
Le 5e Mahoraid Colas, couru hier dans l’île Hippocampe, s’est disputé dans des conditions typiquement mahoraises sur un parcours jugé technique et difficile .
205 concurrents au départ de cette traversée de l’île du Nord au Sud longue de 69 km (dénivelé positif : 2 700 m).
Comme lors des quatre éditions précédentes, c’est un Comorien du cru qui s’est imposé en la personne de Souleima Riziki. Lauréat en 2011 et 2012, celui-ci a retrouvé le sentier de la victoire en 7h44’44, battant le record de l’épreuve de 8 minutes. Le local n’a jamais été inquiété, en tête dès le début de course.
Son dauphin, son compatriote Fahari Ali, co-vainqueur en 2014, a vite compris qu’il ne pourrait pas tenir la cadence. Deuxième en 8h18’28, il a préparé de belle manière les championnats du monde de trail à la fin du mois à Annecy.
Invité en tant que deuxième de la Mascareignes 2014, le Salazien du CA Possession Sébastien Parmentier a pris une belle troisième place en 8h22’34 après un départ prudent. Il n’a manqué de saluer le niveau de ses adversaires et « la beauté du parcours. »"

Bien mieux préparé que l'an dernier, j’espérais  améliorer mon temps et pourquoi pas ma place
 ( 48eme et surtout 4eme Vétéran 2 homme).
De plus en plus de connaissances parmi le petit monde des coureurs à Mayotte ; on discute et on se fait prendre en photo sur le stade de M'tsahara



Avec Ali et François, compagnons d’entraînement



Ali en pleine concentration
François se dit qu'il a mis toutes les chances de son côté

Un petit air de la Réunion


Vamos ! Avec Daniel



205 fous à l'assaut des 69 km et des 2500 de dénivelé


Quelques km avec Jean-Paul
A combani, tout va bien. Je suis encore très frais et je me freine pour en garder sous la semelle ; car le plus dur est à venir. Je connais bien le parcours et ça aide.


A Combani (27eme km).  Encore très frais, je vais ranger ma frontale.


La montée du Bénéra et du Bilipili ne me pose pas de problème. Mais comme l'an passé, c'est la descente vers le col de Chirongui qui provoque chez moi une lassitude. J'y arrive un peu entamé. Heureusement, Françoise est là. Sa présence et ses massages me requinquent. Je sens que les quinze derniers km vont être longs.


Un peu moins pétulant au col de Chirongui (55eme km, après la montée du Mont Combani, du Bénara et du Bilpili)

Je recharge mon sac et aussi mes" batteries personnelles". La descente du Bénara m'a un peu occis.


Un infirmière de choc et toujours à 100 %. Ici pour le glaçage des mollets.
Françoise a aussi droit à une pause. Elle s'est levée avant le début du jour pour une journée non-stop.

Effectivement, j'en bave pendant cette dernière partie. Celle qui a le plus petit dénivelé. Mais il est quasiment impossible de courir dans les pierriers. Et je me suis beaucoup donné avant. Un coup de froid (si, si) me saisi à Kani-Keli et je me vois y abandonner l'espace de quinze minutes. Heureusement, je bois encore et encore ; et le soleil m'a redonné du peps.Mais les derniers kilomètres sont très longs : impossible d’accélérer sur la plage où la troisième féminine me passe sans mal. J'arrive exténué et titubant. Ouf ! J'ai puisé dans toutes mes ressources !
Le comité d'accueil est là. Mais impossible d'aller plus vite ou de sourire cette année.





 Françoise me soutient, car je ne sais plus trop bien où j'en suis. Le temps que je récupère, elle m'annonce que j'ai dû battre mon record personnel. Effectivement, car j'ai mis 12H03, c'est à dire
55 minutes de moins que l'an dernier ! Incroyable ! L’entraînement a payé. Le vainqueur dans ma catégorie pense que je dois être troisième. Mais lors de la remise des récompenses, je suis en fait 4eme vétéran 2 (plus de 50 ans), à cinq minutes seulement du troisième et à quinze du second !
Un peu rageant.


















 Les copains termineront tous : Daniel en un peu plus de 11H ; François en 13H20 et Ali en 16H00. Nous pouvons tous être satisfaits de notre Mahoraid.



Des supporters venus de très loin
 En guise d'après-course, il y a mes remerciements à mes supporters et à une en particulier qui a largement participé à ma réussite. Puis un bain tout habillé dans l''océan un peu trop tiède pour se rafraîchir (30°). Et une bonne bière dans une guinguette du coin, et en bonne compagnie.

Après l'effort, ...



Les bacocos (grands-pères) en "action" après la course



3 commentaires:

  1. Plusieurs choses à ajouter à cet article :
    - les photos et les films sont de Véro et Dom les Bourguignons
    - les jambes et le mental sont de Didier
    - le bisou de fin de course est de Françoise mais avec un peu de réticence (vous comprendrez pourquoi !!!)
    En tout cas encore une belle course et toutes mes félicitations à Mon Champion

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  2. Ben non je ne comprends pas pourquoi ce bisou avec réticence!!!! C'est ton champion quand même... Il a fait une jolie course, encore bravo
    J'ai du mal à me reconnecter à la métropole. Bien qu'il n'y ait qu'une heure de décalage horaire le fait qu'il fasse nuit ici à 22h alors que là bas c'est 18H est déroutant!!! En plus il fait nettement moins chaud (7° ce matin soit 40 de moins qu'au 1er mai!!!) Le chauffage s'est déclenché.
    Surtout j'ai du mal à me sortir de ces magnifiques vacances, de ces belles images et de ces fabuleux moments ensemble.
    Gros bisous

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  3. Félicitations en retard au grand sportif. C'est un bonheur de vous voir!
    Gros bisous
    Anne

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