Nombre total de pages vues

lundi 23 décembre 2013

n° 49 : Cap au Nord : du soleil dans les valises

Je suis rentré dans les Ardennes.
Et ça n'a pas été sans mal !
Je"remercie" Air Austral de m'avoir permis de mettre trente heures pour rejoindre la terre métropolitaine...

L'historique : Il est vrai que je suis arrivé à l'aéroport un peu à la bourre : c'est à dire une heure et quinze minutes avant le décollage (on doit s'enregistrer au plus tard une heure avant).
Mais quelle ne fut pas ma stupéfaction quand la dame au guichet m'annonça que....l'avion était plein. J'avais réservé le premier septembre. Mais je ne connaissais pas le principe du surbooking : la compagnie vend plus de billets qu'il n'y a de places afin d'être certaine de parti à plein. Dommage pour les vingt derniers restés coincés ce jour là (dont moi) ! Et même si il y a une indemnisation financière pour compenser le désagrément.

Après poireautage dans le guichet suivant pour trouver un autre avion, on me dit qu'il y en a quatre le lendemain mais qu'ils sont pleins. Je m'inquiète. Je m'imagine un moment resté coincé à Mayotte.
Surtout en voyant le personnel de l'aéroport baisser les rideaux de fer et l'avion s'envoler.
Dzaoudzi, ça n'est pas plus grand que Belval. Et c'est en rase campagne. Alors, quand tout le monde est parti, on se sent un peu seul...

Les vingt personnes restées sur le carreau se creusent les méninges pour trouver une solution de repli.
Repartir chez soi ? Quasi impossible, car l'aéroport est sur une petite île relié à la grande par une barge. Et cette dernière ne prend du service qu'à partir de cinq heures le lendemain matin ; trop tard pour l'avion de 7H00, si on veut être là le premier à l'enregistrement .

Rester sur Petite terre ? Oui, mais où ? J'envisage de dormir à la belle étoile sur l'herbe devant l'aéroport. Il fait 28° ; c'est faisable. Mais je n'ai rien à boire et pas grand chose à bouloter.

Après quelques coups de téléphone à des amis qui doivent rester sur Petite Terre, je parviens à rentrer en contact avec ma collègue de l'école maternelle qui est hébergée avec mari et enfants par très loin de là.
D'emblée, elle m'annonce que c'est d'accord : je passerai la nuit avec eux chez des parents d'amis qui, bien entendu, ne me connaissent pas. Énorme merci à tous ! Belle solidarité !
Le lendemain, à 4H30 du matin, ils vont même jusqu'à me transporter à l'aéroport où j'arrive le premier.
Et c'est ainsi que j'ai pu rejoindre La Réunion, puis Roissy .

Françoise était là ; encore incertaine de me voir paraître après avoir angoissé de ne pas pouvoir passer Noël avec moi. J'avoue que j'ai douté moi aussi ! Retrouvailles tant attendues et méritées !

J'ai tenté de mettre du soleil dans les valises, mais il y avait excédent de poids.
Pour compenser, j'ai fait la corrida de Charleville avec des fleurs dans les cheveux, qui  miracle, avait repoussé !

Bonnes fêtes de Noël !






















2 commentaires:

  1. Didier que tu est beau avec des cheveux et cela devait te tenir chaud
    Anne

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Anne. Oui, un peu de chaleur n'a pas fait de mal. Je ne me verrai pas ainsi à Mayotte. Donc coupe de rigueur : 3 mm sur le crâne.

      Supprimer