Mais cette semaine, un autre animal s'est invité.
Au départ, j'ai cru qu'il s'agissait d'une souris morte. C'était noir comme du charbon, petit, avec un museau allongé, quatre pattes et une queue. Et ça ne bougeait pas. Coincé contre la plinthe de la salle de bain.
J'ai donc sorti la pelle et la balayette pour mettre la" chose" à la poubelle. Mais la "chose" a bougé, et s'est progressivement teintée de vert. Foncé ; puis émeraude avec des reflets verts et bleus.
Et l’œil du caméléon m'est apparu. Cet animal si lent s'est carapaté vite fait à l'autre extrémité de l'appartement et a commencé à escalader la cordelette des stores.
Il a fermé les yeux pour la photo ; et c'est tant mieux, car j'ai appris après coup qu'il ne faut jamais photographier un caméléon avec un flash ; ça l'aveugle. Mais il a eu des réflexes !
J'ai quand même réussi à le filmer avant de le remettre dehors.
J'avais l'embarras du choix ; il paraît que les caméléons adorent les plantes à fleurs.
Alors comme il y en a pas mal en ce moment (C'est l'été ; mais en fait, il y a aussi des fleurs en hiver ), je l'ai posé sur la tige de l'une d'elles avant d'aller au travail.
Les caméléons mahorais sont très petits. Rien à voir avec ceux de Madagascar qui peuvent mesurer plusieurs dizaines de centimètres.
Salut à tous. J'espère que vous avez apprécié cette parenthèse animalière.
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