Mais on se trompe si on pense que cette île n'est qu'un paradis ; loin de là !
Les textes et photos qui suivent ne sont pas de moi ; je les ai recueillis sur le net.
Même si j'ai le privilège de vivre dans un quartier agréable, j'ai vu les bidonvilles que que je vais vous montrer. Difficile de ne pas les voir d'ailleurs, car ils sont partout.
Le plus grand est celui de Kaweni ; il est proche de la préfecture, Mamoudzou. On dit que c'est le plus grand de France. C'est certainement vrai.
Mais presque toutes les communes ont leurs quartiers de bangas en tôles ondulées dans lesquels s'entassent bien trop de personnes.
Images et textes choisis :
" Les enfants des rues seraient entre 2 000 et 4 500 selon les estimations, à vivre sans leurs parents. Soit environ la moitié de l'effectif total sur tout le territoire métropolitain."
(source: Radio France Internationale)
« Les mineurs isolés, c'est l'arbre qui cache la forêt ». Sur ce confetti d'île, plus de 50% de la population à moins de 20 ans et dans les bidonvilles, beaucoup de jeunes sont des Français nés ici. D'après les magistrats, la violence aussi n'est pas le seul fait des clandestins. C'est 50-50.
(source: Radio France Internationale)
"Mayotte compte 40 % de logements précaires et 23 000 logements insalubres » (source: L'Express de Madagascar - Novembre 2013)
A Mayotte, la question des étrangers en situation irrégulière prend des proportions inédites. "Leur nombre est évalué au tiers de la population". Il s'agit presque exclusivement de ressortissants des Comores, dont l'île la plus proche, Anjouan, est distante de seulement 70 kilomètres. "Le PIB de Mayotte est douze fois supérieur à celui d'Anjouan. A partir du moment où on a ce décrochage, on a une pression migratoire qui se fait naturellement", explique le préfet. (source : Le Monde - 2011)
A Mayotte, la machine des reconduites à la frontière tourne en effet à plein régime. A la fin septembre, 12 000 mesures d'éloignement ont déjà été exécutées. "On va vraisemblablement atteindre les 17 000 cette année", avance Hubert Derache, le préfet. Un chiffre à comparer avec les 27 000 reconduites annuelles visées pour toute la France métropolitaine.
(source : Le Monde - 2011)
(Depuis l'élection de François Hollande, les actions de la Police des frontières sont moins fréquentes)
"Dans une habitation, cachée derrière les cocotiers et une grande barrière de bâches blanches, Fatima et ses six enfants. Son mari et elle ont trois euros par jour pour nourrir leur famille. Leur foyer n’a ni l’électricité, ni, comme la majorité des habitants du quartier et un quart des logements à Mayotte, l’eau courante. Fatima vit à côté du puits qu’utilisent tous les habitants du quartier. Pour l’heure, il est à sec. A la saison des pluies, il est certes plein, mais l’eau n’est pas potable."
(Source : 20 minutes -2011)
"Les bangas sont coincés entre les lotissements principalement habités par des métropolitains et les quartiers mahorais plus aisés. Mais Kaltadine, qui vit sur place, est formel: ici, pas d’incidents. «Chacun pour soi et Dieu pour tous», résume le bénévole. Ici, Dieu s’appelle Allah, comme dans 95% de l’île. «Nous sommes musulmans modérés», explique-t-il en passant au-dessus de la mosquée située sur la route en contrebas.(Source : 20 minutes -2011)
"Dans un banga, un
peu plus loin, neuf enfants vivent seuls avec leur grand-mère. Leurs
parents ont été expulsés vers Anjouan. «C’était il y a plus d’un an», se
souvient la vieille femme, assise sur l’un des deux lits de la pièce
d’une vingtaine de mètres carrés
dans laquelle elle vit avec ses petits-enfants. Les expulsés reviennent
inlassablement, à condition de pouvoir rassembler les 600 euros pour
payer le passeur.
«Mieux vaut être clandestin ici que vivre là-bas», assure Attouman Mohamed, qui a déjà fait la traversée six fois en douze ans." (Source : 20 minutes -2011)" A Mayotte, la population vit selon des traditions musulmanes et africaines. Beaucoup de mahorais ne parlent pas le français. L’inactivité et la pauvreté sont grandes mais moins que dans les îles voisines où règne la misère. Les expulsions de travailleurs sans papiers, venus profiter de cette relative prospérité, se comptent par milliers pour une population de moins de 200.000 habitants"
(source : France Inter - 2011)
Mayotte, par l'autre bout de la lorgnette.
Que cela ne vous empêche pas de rêver de cette jolie terre française, malgré tout.
Très bel article. Mayotte de l'autre côté de la lorgnette.
RépondreSupprimerC'est courageux de parler de tout cela. Il faut l'avouer, la république française oublie la France... Et pourtant, nous sommes parfois comme envoutés par l'atmosphère mahorais...
Bisous ardennomahorais
Hé oui Didier, comme tu me disais, le soleil, le ciel bleu et la mer, derrière tout ça, hélas la réalité, qui ressemble à mon ile il y a 30 ans ( pour ma part et plus pour mes aînés), le gourvernement devrait avoir honte de tous ça, et dire que ce n'es pas qu' à Mayotte qui fait refléter ces cartes postal dans les agences de voyage , en cachant derrière cette misère !! France-reine
RépondreSupprimerQue se passerait-il si il y avait un typhon du style de celui qui a ravagé les Philippines??
RépondreSupprimerC'est une honte.
Merci pour toutes ces informations.
Hé oui Didier, comme tu me disais, le soleil, le ciel bleu et la mer, derrière tout ça, hélas la réalité, qui ressemble à mon ile il y a 30 ans ( pour ma part et plus pour mes aînés), le gourvernement devrait avoir honte de tous ça, et dire que ce n'es pas qu' à Mayotte qui fait miroiter ces cartes postal dans les agences de voyage , en cachant derrière cette misère !! France-reine
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