Comment dire ? Comment évoquer ces cinq premiers jours sur le sol mahorais en étant le plus objectif possible ?
Impossible, en fait. Mais voici quelques impressions et anecdotes en vrac.
On a l'impression d'avoir passé deux mois ici tellement le changement est radical .
Bien sûr ça n'est pas l'Afrique ; et les mahorais ne supportent pas que l'on puisse les comparer à des africains, car Mayotte, c'est la France. Mais il faut bien avouer que ce petit territoire a des relents du grand continent noir.
Nous avons admiré des paysages variés. Nous avons conduit en ville dans des rues tortueuses et souvent remplies de nids
Nous avons déjà constaté le choc qui existe entre la société de consommation qui prend une ampleur de plus en plus grande, et la misère de certains, palpable dans chaque village, et bien sûr en ville.
Nous avons discuté avec un clandestin, avons été effarés par ses conditions de vie, et avons commencé à comprendre certaines choses qui nous semblaient bien lointaines et théoriques vue de la métropole.
Mayotte, c'est très varié, très compliqué, impossible à résumer en un petit texte.
Ce ne sont que mes premières impressions. Je vais tenter de chercher à mieux comprendre la vie dans ce territoire français si différent de nos Ardennes ; mais peut-être pas tant que cela après tout...
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