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dimanche 17 novembre 2013

n° 42 : Musiques !!!

"Allez, allez, allons ! " Comme dirait la chanteuse Camille ! Un peu de musique des Comores pour ensoleiller l'automne métropolitain. Je suis justement allé assister à un concert (en plein air, 27°, on respirait un peu !)du chanteur numéro 1 de l'archipel : MAALESH. C'est une star, ici, mais il est très connu en France métropolitaine également pour peu que l'on s'intéresse aux musiques "d'ailleurs". Il a cumulé les grands prix depuis quelques décennies. Et il était donc hier soir à Combani, juste à côté de chez moi. Repas-concert fort agréable : brochettes de poissons + bananes et fruits à pains grillés + une heure trente de concert. Un bon samedi soir. Le concert qui suis est celui de 2012 ; mais il est très proche de celui d'hier soir.



 Une autre forme de musique est le M'Biwi. Le nom de m'biwi désigne les deux bouts de bois généralement en bambou qui sont frappés l'un contre l'autre pour accompagner les danseuses. Normalement cette danse est réservée aux femmes mariées. C'est surtout lors d'un mariage que l'on peut l'entendre et la voir. Les femmes se mettent en place et s'assoient par petits groupes. Elles sont vêtues d'une "robe" en tissus imprimé, le salouva. Elles portent un châle, le kishali, sur la tête ou sur les épaules. Quelques danseuses arborent un masque de beauté, le m'sindzano, réalisé avec de la poudre de bois de santal parfois additionné d'autres mélanges végétaux pilés. Les femmes apportent toujours un grand soin à leur tenue vestimentaire. Les danseuses se lèvent deux par deux et se font face. Les bras sont écartés lascivement et les mouvements des hanches se font de plus en plus rapide. Pendant ce temps les femmes assises battent la cadence en claquant leurs bouts de bois. Parfois une troisième danseuse vient s'interposer entre les deux premières.Sans que l'on sache vraiment pourquoi une femme abandonne sa compagne de danse comme si elle avait perdu une joute secrète et va se rasseoir. D'autres danseuses se lèvent et des couples de plus en plus nombreux occupent la piste. Pour le final, l'ensemble des formations est debout.


Autre type de musique traditionnelle : le déba. Il mêle musique et chants. Il a une signification religieuse, puisqu'il glorifie le prophète. Il est tiré du Soufisme. Mais c'est une tradition récente remontant seulement aux années 1960. A l'origine chanté par un Foundi coranique, le Déba est maintenant exclusivement féminin. les paroles sont en arabe. Le déba peut être réalisé en guise de louanges pour les pèlerins revenant de La Mecque, lors de la période du ramadan ou enfin comme simple compétition entre femmes de différents villages. La chaine de télévision locale, Kwezi TV en retransmait quotidiennement.

 Je ne suis pas un grand fan de M'biwi ou de Déba, que je trouve un peu lanscinants et très répétitifs (cela peu durer fort longtemps !). Par contre, Maalesh m'a impressionné et transporté. Bonne écoute.

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