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lundi 20 janvier 2014

n° 52 : Si on parlait de la pluie et du beau temps

Pas d'évènements exceptionnels qui méritent d'être racontés depuis dix jours que je suis retourné dans l'hémisphère sud. Je ne me suis pas perdu ; je n'ai pas trop dit de bêtises.

Alors, si on parlait de la pluie et du beau temps. Vaste et intarissable sujet, quel que soit le pays dans lequel on se trouve...

Vous pensez sans doute que j'ai retrouvé la grand soleil des tropiques ; voir un soleil de plomb qui n'en finit plus de briller et de tanner le cuir.
Et bien, pas du tout : les heures d'apparition du soleil se comptent sur les doigts de la main depuis plus d'une semaine.
"Il ne doit faire très chaud, alors, si on ne voit pas le soleil ?!" pensez-vous.
Détrompez-vous ; bien que le thermomètre soit repassé en dessous des 30° en journée, et que les nuages soient omniprésents, la moiteur de l'air est très pesante. Parfois, on la couperait au couteau tellement elle est palpable.

Normal, c'est le kashkasi, la saison des pluies, avec son taux d'humidité impressionnant.

Sur les dix derniers jours, il y en a eu six de "vigilance orages" avec des pluies tous les jours pendant plusieurs heures d'affilée. Et la pluie tropicale, ça n'est pas de la gnognotte ! Quand ça tombe, ça tombe !
Des torrents de boue rouge ou marron, des arbres et des blocs de terre sur la route, des routes transformées en ruisseaux, des habitations inondées.
Vendredi, en revenant de Mamoudzou, je suis tombé sur un de ces orages ; des enfants jouaient dans les caniveaux en pentes comme s'ils étaient à Aqualand, la sécurité en moins.
















Au quotidien, on finit par s'habituer à cette humidité, qui n'est quand même pas celle de la forêt équatoriale.

Mais pour les coureurs à pied, c'est un peu galère : le maillot est gorgé de sueur au bout de 20 minutes de footing, et il est indispensable de partir avec de l'eau même pour une petite heure.
Je ne pensais pas que je pouvais perdre tant de flotte. Ce soir, j'ai tordu mon tee-shirt et un véritable ruisseau en est sorti ; impressionnant.
Quant aux pulsations moyennes, les amis coureurs apprécieront : 154 pour un simple footing !
J'ai également tenté des séances de fractionné ( on fait" à fond" la même petite distance plusieurs fois de suite avec peu de récupération entre chaque exercice), mais je n'en ai terminé aucune. Plus d'air, plus de jus, et cent kilos sur les épaules.

C'est la saison des pluies, c'est la saison des mangues. Il y en a partout sur les chemins. En courant justement, j'ai été obligé de dégager le terrain pour ne pas rouler dessus. Il y avait une telle quantité de ces fruits verts ou trop mûrs tombés à terre que j'ai dû m'en servir comme ballons de foot.
Les gamins lancent des bâtons dans les arbres pour faire tomber les plus belles mangues. C'est le fruit de saison.

Malgré cette couverture nuageuse, je suis quand même allé à la plage dimanche ; l'eau est plus chaude que l'air ! (30° contre 28° environ). Je dois avouer que c'est assez agréable. De plus, même pas besoin de casquette.

Pour finir, un petit coucher de soleil tel que je le voyais en décembre tous les soirs de ma fenêtre.



N'hésitez pas à laisser vos commentaires sur n'importe quel article. Cela fait toujours plaisir de vous lire et de savoir qui lit.
A bientôt pour la suite de la suite.

8 commentaires:

  1. Si les 100 kg sont uniquement sur les épaules, ça va encore...
    La végétation doit être splendide...
    Tes plantations sont comment?
    Bisous d'un coin humide, pas froid,sans plage si ce n'est celle de la piscine couverte...

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    1. Je vais semer les tomates et la salade. Les ananas ont bien repris ; il y en aura pour le dessert. Et les patates douces font des tiges de deux mètres. Mais mon bananier en pot fait un peu la gueule ; il préfèrerait être avec ses congénères dehors.
      Des plantes qui me sont inconnues ont entièrement recouvert une partie du cimetière qui est maintenant tout vert ; normal, c'est la couleur de l'Islam !
      Bisous d'un autre territoire humide et chaud. Tiens, il se remet à pleuvoir ! Tant mieux !

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  2. Mer chaude, coucher de soleil... mais pourquoi ai-je peur de l'avion..?!!

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    1. Merci pour tes commentaires, Caro.
      Il existe des médocs pour dormir en avion. Et c'est le moyen de transport le plus sûr. Les types qui pilotent sont bien plus capables que n'importe lequel d'entre nous au volant d'une voiture. Et tu verrais les stewarts....(et les hôtesses ! Mais tu t'en moques)

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  3. Coucou Didier,
    j'ai pris du retard dans la lecture! Je te souhaite le meilleur pour 2014. J'ai une vague idée concernant un de tes vœux!!!
    Continue à nous faire rêver par tes photos et commentaires sur la vie, les coutumes et les spécialités locales!
    Vivement 2015... enfin non il y a plein de choses sympas en 2014!!!
    Bisous Véro

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  4. Merci Véro. Oui, 2014 risque d'être riche.
    On vous attend l'an prochain.
    Bises.

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  5. les couchers du soleil magnifiques, bonne continuation Didier, et hop l'entrainement pour le grand raid

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